
Descriptif du spectacle
Carnaval Carnivore, c’est la mise à mort publique et festive de Thomas Langlois par son propre personnage, le Perce-Oreille. Fruit d’une suraccumulation étouffante de masques intimes et sociaux, le Perce-Oreille dévore lentement son auteur sous les yeux du public. Ce one-man show de slam, slam-théâtre et performance s’attaque notamment aux enjeux des troubles anxieux, de la masculinité toxique, ainsi que de la banalisation de la pornographie et de la violence médiatisée, le tout présenté sous la métaphore du cannibalisme. Empreint d’humour, d’autodérision et de vulnérabilité, Carnaval Carnivore libère une explosion de poésie orale au langage percussif, sonore, rythmé : des textes qui frappent, mordent et percent l’oreille.
Le slam-théâtre est un nouveau genre théâtral développé par Thomas, visant à théâtraliser l’univers dramaturgique contenu dans les textes écrits pour le slam à partir, entre autres, de techniques de jeu théâtral liées au théâtre du corps, en particulier la biomécanique de Meyerhold.
Biographie
Thomas Langlois se présente comme poète-comédien-performeur et metteur en scène : il pratique et combine poésie orale (slam), théâtre et performance, à travers des créations hybrides dont il assure souvent, seul ou en collaboration, la mise en scène. Outre sa démarche solo, il est cofondateur et cocréateur des collectifs Dans Ta Tête (théâtre multi) et P’lis d’langue (performance littéraire). Ses distinctions : Champion Slam de la Capitale-Nationale (2011, 2015, 2017, 2023), Champion Slam du Québec (2017, 2018, 2023), Vice-champion du monde à la Coupe mondiale de slam de Paris (2018 – il y a de plus obtenu la 3ème place lors de l’édition 2024) et co-gagnant du concours international Slam-O-Vision de Melbourne (2020). Il est titulaire d’un Baccalauréat en théâtre (dramaturgie et mise en scène, 2013) et d’une maîtrise en recherche-création (slam et jeu corporel, 2016), à l’Université Laval. À travers sa maîtrise, il a développé la théâtralisation du slam jusqu’à créer son propre genre théâtral, sa signature artistique : le slam-théâtre.
Damien Robitaille éblouit son public avec sa polyvalence, jonglant avec virtuosité entre les instruments et les styles musicaux. Des refrains entraînants aux balades poignantes, il sait comment captiver son auditoire et créer une atmosphère où règnent la complicité et la bonne humeur.
Une expérience musicale à la fois intime et énergique. Accompagné de ses talentueux musiciens, Damien vous transporte dans un tourbillon de joie et de bonne humeur, créant ainsi une ambiance festive où la musique et la convivialité se mêlent pour créer des instants de pur bonheur.
Ce concert de l’Orchestre symphonique du Saguenay-Lac-Saint-Jean vous amène sur les pas de trois grands compositeurs inspirés par la beauté de la nature: avec Webern, elle est un souffle d’été; avec Strauss, elle devient un écho intime; chez Beethoven, elle se transforme en une célébration grandiose. Avec 44 musiciens sur scène, sous la direction de Johann Stuckenbruck.
AU PROGRAMME : Webern, Anton, Im sommerwind (1904), Strauss, Richard, Concerto pour cor en mi majeur (1942), Beethoven, Ludwig, Symphonique no 6 op 68 en F majeur (Pastorale) (1808).
Éclatant et profond, Minuit quelque part rassemble des interprètes virtuoses et huit chorégraphes québécois d’exception autour de ce besoin mystérieux de bouger quand la nuit nous enveloppe. Dans un savant équilibre entre danse contemporaine et culture pop, le spectacle redessine les différentes façons de vivre la nuit, partant à la rencontre de l’art, de la finesse, et de l’éblouissant.
Ce projet est réalisé grâce au soutien financier du Gouvernement du Québec.
Puisant sa source au cœur même du film The Shining de Stanley Kubrick, le roman de Simon Roy est un puissant récit d’autofiction.
À travers une histoire aussi étonnante que bouleversante, l’auteur nous rappelle qu’une œuvre littéraire, cinématographique ou théâtrale a le pouvoir de changer le cours de notre existence, allant parfois même jusqu’à permettre de faire la lumière sur des traumas profondément enfouis dans notre inconscient.
Mélangeant littérature, théâtre, cinéma, photographie et mouvement, Ma vie rouge Kubrick est un spectacle pluridisciplinaire qui émeut, éblouit et transporte.
Un objet théâtral fascinant.
Catherine Perrin, Radio-Canada, 2 novembre 2024
Ce brillant mais inclassable « roman » du regretté Simon Roy, récompensé en 2015 par le Prix des libraires du Québec, emprunte à l’analyse cinématographique et à l’autobiographie bouleversante, tirant des parallèles éclairants entre l’un et l’autre.
Marie Labrecque, Le Devoir, 1er novembre 2024
ENFIN Alma a sa propre soirée de style « Comédie Club »! Une soirée mensuelle chapeautée par (on n’pourrait mieux dire) notre Guillaume Boldock national! Chaque mois, c’est à la Boîte à Bleuets qu’il débarquera avec trois de ses collègues humoristes : Deux premières parties et une tête d’affiche, pour vous donner tout un show.
C’est LE RENDEZ VOUS EN HUMOUR à ne pas manquer!
Les spectacles de Boldock sont disponibles à l'unité ou en forfait :
Transtaïga, c’est d’abord une route flanquée d’épinettes noires qui s’enfonce au cœur du territoire d’Eeyou Istchee Baie-James. Elle a inspiré une expédition de Montréal à Kuujjuaq, en 2018, puis un livre, La quête du retour. Et maintenant, elle se déploie dans un concert documentaire. Comme aurait pu le formuler le compositeur d’une fugue au 18e siècle, ce n’est pas tant le sujet qui est important, mais plutôt son développement.
Documentaire, la présente proposition l’est dans sa manière d’aborder le réel de l’expédition et du territoire parcouru, avec sa narration, son foisonnement visuel et sonore. Les somptueuses images projetées sont celles du territoire nordique québécois captées en 2018, mais également lors de séjours sur la rivière Ashuapmushuan et sur la Côte-Nord à l’été 2022 pour les besoins du spectacle.
Concert, la proposition l’est également avec l’intégration d’une trame musicale baroque, sorte de contrepoint poétique au réel. Le répertoire baroque, avec sa rhétorique qui lui est propre, offre un espace intérieur et secret, propice à la contemplation et qui évoque le sacré — le sacré de la forêt et du territoire.
Ainsi, le personnage principal joué par Alexis Déziel, sorte d’alter ego de Samuel, narrateur, avance dans ce territoire à la fois intérieur et extérieur. Avec sa parole, et parfois en convoquant celle de poètes québécois (Jean Désy, Gaston Miron, Fernand Ouellet et Hector de Saint-Denys-Garneau), il s’émerveille de la nature et du lien qui l’unit à celle-ci, devenant lui-même une sorte de reflet du paysage – ce pays transformé par celui qui l’observe. Au fil des kilomètres, il se connecte de plus en plus au monde qui l’entoure, au «nuna» du territoire nordique (concept holiste inuit qui a donné son nom au Nunavik). Alexis et Samuel marchent un à côté l’un de l’autre dans une sorte d’altérité qui rappelle l’Accompagnement de Saint-Denys-Garneau, tandis que se superposent forêts, rivières et musique à la manière d’un matériau fugué.
Avec ses épinettes noires et ses ours, le pays de Transtaïga appelle ceux qui l’habitent à Être là.